Cette première performance a permis la rencontre entre l’acteur Jacques Bonnaffé, la comédienne venant de la danse-théâtre, Luna Scolari, le compositeur de musique acousmatique, Manfredi Clemente et le dispositif dans la pinède que nous avons imaginé.
Dans les Forêts
Dans ce dispositif, nous avons voulu jouer du contraste, mélanger le vivant et l’artéfact. Les arbres de la forêt et des sculptures légères, en mouvement, une nouvelle espèce d’arbres qui parfois pourraient être aussi crédibles que le vivant, pour créer un trouble, qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux, qu’est-ce qui est possible, vers quoi allons-nous? Ce n’est pas à nous de le décider mais nous pouvons le problématiser.
Nous avons tenté de créer un espace temps qui invite le spectateur à se projeter dans toutes les dimensions de l’espace : mettre en résonnance les poèmes et l’espace de cette forêt en « réalité augmentée ».
Nous imaginons que les arbres-cuivres sont nés à l’intérieur de la forêt. Et depuis ce postulat nous proposons au public de faire l’expérience de cette mise en relation entre les châtaigniers centenaires autoctones et des arbres-cuivres ; et de constater ce qu’elle produit en nous.